jeudi 11 mars 2010

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UN DE MES TEMOIGNAGES

Ce dernier témoignage reçu m'incite à me replonger dans mes souvenirs riches en anecdotes.
En voici une pour commencer.
Je venais d'être incorporé depuis 1 mois,je devais rejoindre une compagnie pour passer mon permis de conduire et être chauffeur quand un problème d'autorité avec un sergent me valu 8 jours de cellule,et le renvoi dans une autre compagnie.
Pour moi c'était l'anéantissement car jamais je passerai mon permis à l'armée.Parvenu à la 2° cie il y avait dans ma chambre une forte tête avec qui je devint copain immédiatement,de plus comme moi il avait déja qq jours de cellule pour son premier mois d'armée,plus tard nous avons comparé nos antécédents de santé,et nous avions par le plus grand des hasards les mêmes problèmes aux reins.
QQ jours plus tard nous décidons de nous plaindre de maux de reins et demandons a aller consulter le Médecin.
Nous connaissions bien les symptômes et comme notre dossier médical l'attestait nos antécédents rénaux étant sérieux,il nous envoya à l'hôpital militaire de DONAUESCHINGEN
Dès notre arrivée ,prise en charge par du personnel Allemand très gentil,et prise de sang par un bidasse infirmier haut de 2 mètres et de 120 kg,mais pour piquer doux comme une jeune fille.
Résultats pour jean-jacques et moi taux d'albumine très élevé,donc hospitalisation.
Et la ce fut le début de leurs malheurs,et plus tard du mien
dans le même service il y avait un appelé qui devait être réformé pour des problèmes rénaux très grave ,il nous aidait en urinant dans nos éprouvettes de façon a augmenter nos résultats d'analyses. Un autre jour nous avons été faire une urographie
tant notre cas inquiétait les médecins.Deux jours après le médecin chef du service(c'était une Femme) rentre dans notre chambre et demande:qui est jean JACQUES?
mon copain dit c'est moi ! elle lui demande,vous avez combien de reins? il répond 2 comme tout le monde,et s'entend répondre non vous n'en n'avez que UN et demi.
laissant le temps à mon copain de digérer la nouvelle,elle me dit et vous? 2 bien sur
et la surprise,elle me dit non vous vous avez trois reins,vous faites bien la paire tous les deux.
Nous avons profité de nos problèmes pour " tirer au cul" après proposition et refus de notre part d'être réformés nous avons obtenus le classement I3 - E3 - S3 avant notre retour à la caserne et 3 semaines de convalescence .
Ces classements c'était une manne tombée du ciel,et des avantages énormes.POURQUOI?
car ces exemptions nous garantissaient une vie cool à la caserne en étant exemptés de marche de plus de 5 Km, de corvées pénibles,de sport,de parcours du combattant dans ce qu'il avait de plus physique,et exempt de garde de plus d'une heure car la station debout est jugée pénibles aux malades des reins.
Avec tous ces atouts pour coincer la bulle ,les problèmes sont arrivés assez vite.

Devant notre mauvaise volonté évidente à effectuer ce à quoi nous étions exemptés,la seule punition ou brimade possible était de nous consigner,ou nous mettre en taule.
Ce qu'ils ont fait en me collant pendant toute la durée de mon service,285 jours de taule.
La suite dans une autre anecdote...........

jeudi 4 mars 2010

TEMOIGNAGE SAISISSANT D'UN ANCIEN DU 129 °

Je viens de lire ton blog sur le 129 ème j'y suis passé de juillet 67 à octobre 68. les conditions décrites n'ont rien d'exagérées, j'ai manqué d'y laisser ma peau pour avoir attrapé une méningite foudroyante, le coup de chance étant de tomber dans le coma juste à l'arrivée de ma première permission de décembre 67 chez mes parents. A constance, j'y laissais ma peau tant la qualité des autorités médicales étaient grandes. un soir de manoeuvres à VIEUX BRISSAC la grande compétence de nos gradés nous a conduit tout droit derrière les cible de tir à infra-rouge de nuit et par fort brouillard, nous avons découvert le bruit des balles très très prêt des oreilles. Les excellentes manoeuvres au grand air frais à moins 36, m'offriront en souvenir, une bronchite " soignée" au "rhinatiole pour bébé" offerte généreusement par le lieutenant Médecin des armées qui ne disposait que d'une seule et unique potion magique de ce style pour me "sauver", les conséquences sont toujours d'actualité 43 ans après j'ai conservé une bronchite chronique sévère, comme souvenir de cette joyeuse colonie de vacances offerte par l'armée française en temps de paix. Lorsque l'on raconte les conditions particulières de ce régiment au commun des mortels il est bien difficile de le croire. Aussi je suis heureux de lire ton blog qui me rappelle bien des souvenirs. Un cran au dessus était la forteresse de LANDAU, qui servait de piqûre de rappel pour les fortes têtes, et dont on nous menaçait régulièrement. voilà pour le négatif, le paysage lac et montagnes offraient une relative récompense, aux brimades et au confort spartiate de l'ancien couvent de bonnes soeures chauffé au charbon rationné.



Bien amicalement en souvenir de ces agréables moments passés.

micri 56