Je viens de lire ton blog sur le 129 ème j'y suis passé de juillet 67 à octobre 68. les conditions décrites n'ont rien d'exagérées, j'ai manqué d'y laisser ma peau pour avoir attrapé une méningite foudroyante, le coup de chance étant de tomber dans le coma juste à l'arrivée de ma première permission de décembre 67 chez mes parents. A constance, j'y laissais ma peau tant la qualité des autorités médicales étaient grandes. un soir de manoeuvres à VIEUX BRISSAC la grande compétence de nos gradés nous a conduit tout droit derrière les cible de tir à infra-rouge de nuit et par fort brouillard, nous avons découvert le bruit des balles très très prêt des oreilles. Les excellentes manoeuvres au grand air frais à moins 36, m'offriront en souvenir, une bronchite " soignée" au "rhinatiole pour bébé" offerte généreusement par le lieutenant Médecin des armées qui ne disposait que d'une seule et unique potion magique de ce style pour me "sauver", les conséquences sont toujours d'actualité 43 ans après j'ai conservé une bronchite chronique sévère, comme souvenir de cette joyeuse colonie de vacances offerte par l'armée française en temps de paix. Lorsque l'on raconte les conditions particulières de ce régiment au commun des mortels il est bien difficile de le croire. Aussi je suis heureux de lire ton blog qui me rappelle bien des souvenirs. Un cran au dessus était la forteresse de LANDAU, qui servait de piqûre de rappel pour les fortes têtes, et dont on nous menaçait régulièrement. voilà pour le négatif, le paysage lac et montagnes offraient une relative récompense, aux brimades et au confort spartiate de l'ancien couvent de bonnes soeures chauffé au charbon rationné.
Bien amicalement en souvenir de ces agréables moments passés.
micri 56

Tout ce qui est écrit est vrai !
RépondreSupprimerJ'y étais de janvier 1967 à fin avril 1968.Encadrés par des anciens d'Indochine et d'Algérie....la vie y étais "brutale".
Hugues AGUETTAZ